Les grands de ce monde commencent à s'inquiéter de l'avenir environnemental de notre planète à partir de 1948 avec la création de l'IUCN. En 1972, ils décident d'organiser tous les 10 ans un Sommet de la Terre. Vingt ans plus tard, nos dirigeants s’accordent sur l'urgence de la situation, et une rencontre annuelle appelée 'Conférence des parties' ou COP est planifiée à partir de 1995. Les accords de Kyoto signés au Japon en 1997 sont prometteurs, mais déjà, les Etats-Unis refusent de signer. Les participants à la COP21 organisée à Paris en 2015 signent enfin, plus de quarante ans après le premier Sommet de la Terre, un objectif de limitation du réchauffement climatique à moins de 2 degrés, objectif jugé insuffisant par les scientifiques, mais au fil du temps, les gouvernements changent et certains dénoncent l'accord, comme Donald Trump aux Etats-Unis, là où la Californie flambe, ou Jair Bolsonaro au Brésil, là où la forêt amazonienne disparaît. La COP25 de 2019, fixée initialement au Brésil, puis au Chili, et  finalement organisée en Espagne, passe presque inaperçue malgré les efforts de la jeune écologiste suédoise Greta Thunberg qui porte à bout de bras la lutte contre le réchauffement climatique. Début 2020, l'épidémie de coronavirus Covid-19 donne encore un nouvel éclairage aux problèmes de l'environnement. En 2022, les candidats à l'élection présidentielle française se saisissent un peu tard de la cause environnementale. Le 20 juillet 2022, en Gironde, 1700 sapeurs-pompiers combattent sans relâche les incendies qui ravagent 17 000 hectares de pinède, soit dix hectares par pompier.